Comme Obélix, je suis tombé dans la cuvette de révélateur au labo argentique de mon collège où j'ai découvert le monde de la photo. Le Père Noël ayant compris la situation me combla avec un beau labo qui a vite trouvé sa place dans le placard de ma chambre, placard qui fut le témoin de mes expériences photographiques, parfois jusqu'au bout de la nuit....
 
           Quelques années plus tard, le numérique a croisé mon chemin de vie, me boostant vers une pratique intense, option plaisir, en démarche amateur... au sens "qui aime", à créer des images imparfaites et pleinement assumées.
                        
           Je ne veux pas me "spécialiser" dans un genre photographique alors je m'éclate en photo de concert en râlant après les lumières bizarres et pas assez intenses, je suis opportuniste en photo de voyage et street-photo en évitant les "clichés" autant que possible et je porte 10 kg de matos dans le dos pour prendre en photo une petite fleur ordinaire lors d'une balade.
 
           Je pratique aussi assidument la photographie dite "animalière" depuis quelques années. En fait, je cherche à shooter une présence animale dans son milieu avec si possible une notion esthétique en intégrant l'environnement dans la composition, que ce soit sur terre, dans les airs, sur l'eau ou en macro. Je ne cherche pas les gros plans et même s'il arrive que les animaux s'approchent un peu trop près d'eux-mêmes, je préfère être à distance pour ne pas déranger. D'où l'intérêt des longues focales et du capteur APS-C permettant moins d'approche et donc de rester discret. Je ne suis évidemment pas parfait et il m'est déjà arrivé de déroger à ces règles par ignorance ou imprudence. Je pratique plus la billebaude que l'affût, l'appareil photo monté sur le trépied et le tout porté par une sangle accrochée aux bretelles du sac à dos (voir photo ci-dessus avec le monopode et ci-dessous avec les chevaux en mode trépied). Cela permet une vraie stabilité debout, une précision de visée et une discrétion de mouvement face à un modèle de passage (car la visée est immédiate et sans mouvements parasites). Et si affût il y a, c'est maxi 1 heure.. assis par terre et derrière ou sous mon poncho 3D. Ma patience a (trop...) vite ses limites... ;o)
 
            Je partage mes photos sur ce site malgré un affichage qui dégrade vraiment le piqué et le rendu de l'image. Rien à voir avec le visuel de la photo en visu écran depuis le disque dur et encore plus d'écart avec un tirage papier.... mais pas le choix... Vous pouvez aussi retrouver mes photos et celles de Gaëlle mon épouse sur Instagram
Je viens aussi de réactiver ma galerie Flickr qui permet de voir les photos en plein écran sur ordi mais aussi sur smartphone. Précision : que des photos animalières et nature sur Flickr.
Et pour finir, je me teste à tourner des petites vidéos toutes simples et courtes, vidéos animalières mais aussi quelques captations rapides de concert, juste pour l'image qui bouge, le son, l'ambiance. Par contre, face à une situation, la photo sera toujours prioritaire sur la vidéo. Et puis pas question d'extraire des photos issues d'une séquence vidéo. Faut pas se tromper de démarche et vivre tout ça pour le plaisir. Voir les liens Youtube dans le menu du site.
 
N'oubliez-pas également d'aller faire un tour sur le site de Gaëlle : www.intentionphotos.fr      
          
@ Gaêlle Malet
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Musique dreams-benjamin tissot
                                               
         
       LES BOITIERS :
 
Sans parler de mes années argentiques, donc au début du numérique, j'ai choisi Nikon le D70 assez vite remplacé par un D80. Puis le full frame m'a fait de l'oeil et je suis passé en D700, puis ont suivi les D800 D810 et D850. Ensuite, J'ai basculé dans le monde des hybrides avec le Z6II. Après 6 mois de Z6II, 6 mois de bonheur en photos de concert mais trop limité en animalier, j'ai eu vent de la sortie imminente du Canon R7... que j'ai commandé aussitôt. Les motivations principales étant le capteur APS-C bien fourni en pixels (crop focale de 1.6) et la détection des yeux, L'envie de shooter en me libérant de l'obsession de poser le collimateur sur l'oeil de l'animal pour assurer la netteté, la possibilité énorme de se concentrer sur l'attitude du sujet et la composition de l'image. Alors j'ai tout vendu mon matos Nikon et.. l'attente fut bien longue (6 mois) pour toucher mon nouveau jouet. Entre temps, j'ai shooté avec un 80D d'occasion (le 90D étant inaccessible en prix d'occas). Une vraie punition ces 6 mois. Non pas que le 80D soit un mauvais appareil, j'ai même été surpris mais... c'était pas un hybride...
Mon R7 en main, un nouveau chapitre de ma "carrière" photographique va commencer...
En complément du matos lourd (en prix et en poids), j'utilise un Panasonic LX 15. C'est un compact expert, tout métal et que j'amène parfois en concert pour sortir des jpg avec l'effet étoile. A ne pas utiliser trop souvent mais sur certaines scènes, 1 ou 2 photos différentes m'intéressent. Et question capteur à 3200 Iso, il tient la route.
 
      LES OBJECTIFS :  
 
Question optiques, J'ai eu beaucoup de 2.8 dans toutes les focales, principalement du Sigma puis Tamron. Quelques Nikon et Canon en 1.4 et 1.8. Je me suis aussi beaucoup amusé avec un 15mm fisheye puis la redondance des déformations m'a lassé.
 
Actuellement, je démarrer ma nouvelle pratique R7 avec ces objectifs :
 
- Canon 50 f1.8 (soit 80mm en équivalence FF) : ce caillou me sauve la vie en condition de concert sans light. Pas encore testé en portrait.
 
- Canon 10-18 f4.5-5.6 : utilisé en concert que sur la focale de 10 (donc 16mm). Pourquoi ? car l'objectif décrit ci-après est plus lumineux à 18mm (soit 29mm). Donc aucun intérêt de chercher des focales intermédiaires entre 10 et 18. Autant recadrer.
 
- Tamron 18-400 f3.5-6.3 : un objectif qui m'étonne de jour en jour. Relativement lumineux, annoncé avec des défauts optiques dans les angles (franchement, je m'en contrefiche...), Cet objo est donc en équivalence focale FF 29-640... Jusqu'à présent en concert, ma focale maxi était de 200mm pour du fond de salle ou du portrait en bord de scène. Là je peux shooter à 640mm en fond de salle ou position intermédiaire et aller chercher un visuel qui m'était jusqu'alors inaccessible et même inconnu. Evidemment, c'est en 6.3 alors qu'avant avec mes 2.8, je shootais tout le temps et à toutes les focales à f4. Je monte un peu plus en ISO et ça passe plutôt bien. Mais ce n'est pas le seul usage de cet objo.
Il est énorme en photo de rue, de paysage et surtout en animalier au sens large. C'est à dire que l'on peut faire de la proxi photo (quasi de la macro) à 45cm du sujet à 640mm ouvert à 6.3. On peut ainsi gérer un bokeh intéressant et prendre une libellule quasi plein cadre. Mais il excelle aussi en mode léger et maniable sur de l'animalier classique avec un 640 en 6.3 qui génère un bokeh bien sympathique.
 
- Canon 100-500 RF f4.5-7.1 : J'avais commencé à shooter avec le R7 en utilisant le sigma 150-600 C. Pas complètement satisfait du résultat à la fois en piqué/netteté et aussi en suivi des yeux, j'ai préféré investir dans cet objectif. De plus, la stabilisation de l'objo se cumulant avec celle du capteur permet de shooter à main levée en basse vitesse avec un résultat plus soigné qu'avec le Sigma. En outre, l'ensemble est plus équilibré et plus léger de 500g. Que du bonheur à vivre...
 
      DIVERS MATOS :
 
- petit flash Canon EL-100 pour déboucher les ombres en portrait ou éclairage indirect murs/plafond en intérieur. Utilisable à 1/8000ème, c'est du bonheur et sa puissance est suffisante.
- trépied chinois en alu 1.6 kg avec rotule vidéo et bpl (les pendulaires sont trop lourdes et inutiles en billebaude)
- trépied bas en carbone 0.5 kg, le but n'étant pas la stabilité mais de supporter les 2kg du R7 + le 100-500 en billebaude et surtout en affût fixe de façon à pouvoir viser longtemps une bestiole dans l'attente d'une attitude sans pester contre le poids à main levée et tout en restant stable en étant en position assise.
- mini-trépied Manfrotto
- monopode à rotule
- vêtements de chasseur Decathlon
- jumelles 10+32 Decathlon étanches et assez lumineuses pour mon usage
- sac à dos Lowepro Flipside AW 500 avec une housse chinoise, étanche et en mode camouflage (qui me permet d'accueillir une plaque de mousse roulée pour s'assoir par terre par tout temps et sans se mouiller le Q)
- poncho 3D chinois de camouflage installé sur l'objectif, apn sur trépied et qui permet de créer un écran de camouflage très vite pour des affûts courts lors de billebaudes et de rencontres surprise.
- gants, tour de cou et autres cagoules pour cacher la peau blanche
- chaussures de marche, bottes et cuissardes (pratique pour installer des perchoirs à martin pêcheurs)
- sangle Peak Design : super produit qui permet de porter son lourd matos en bandoulière sans tirer sur le cou.
- piège photo COOLIFE acheté en Allemagne avec câble antivol Master Lock
- 1 filtre polarisant et 1 filtre ND16 + bagues pour toutes les courtes focales
                                              
         
    
Je ne vais pas relancer ici le débat du post-traitement, juste expliquer ma vision de choses. Pour plus de visuels, voir la page Avant/Après. En fait, je bosse uniquement avec Lightroom (en ayant passé les raw sur DXO Pure Raw) et c'est tout !
 
Je ne retouche pas les photos au sens du travail d'un graphiste que je ne suis pas. Je m'autorise à enlever les poussières ou autres petits éléments gênant la lecture de l'image. Mais pas de création ni d'importation d'éléments venant d'ailleurs. D'ailleurs, je n'ouvre jamais Photoshop ni Gimp. Je travaille souvent en localisé pour révéler le sujet en lumière, contraste, blanc, ombres, couleur, texture, netteté et clarté. Toujours en localisé, je traite parfois les arrières et premiers plans en hautes lumières, clarté inversée, texture inversée... Tout ça pour ré-équilibrer les images, apporter ou renforcer l'esthétique et faciliter une lecture claire et cohérente des photos. Enfin, je modifie et adapte la balance des blancs sur l'ensemble de l'image, souvent en la réchauffant.
Par contre,  concernant le traitement des photos de concert... j'aime bien me lâcher parfois : jouer avec les colorométries des ombres et hautes lumières, B&W voilés simulant de l'argentique, clarté à outrance pour faire pêter les codes...
 
C'est donc un travail rapide et simple de développement qui me permet de faire parler l'image tout en restant très proche de la réalité, travail qui me procure beaucoup de plaisir.... c'est le double effet Kiss Cool....
 
Evidemment, le recadrage est un élément important, le choix des formats aussi. A ce sujet, je suis un adepte du 16/9ème, format qui permet d'éliminer des zones souvent vides en haut et en bas de l'image. De plus, c'est le format informatique de nos écrans.
 
                            
             
               Voilà, n'hésitez pas à me contacter par Insta si questions ou autres. Philippe
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